On ne peut plus juger au XXI^ème  siècle selon les critères de l’art classique. Depuis l’Antiquité, l’art nous semblait devoir aller de concert avec le beau, ou du moins la recherche d’une beauté fondée sur la grâce et l’harmonie. Ce n’est plus vrai. L’art désormais prend en charge le monde dans sa totalité, ses imperfections , ses doutes et ses laideurs, quitte à déranger et à nous tendre un miroir auquel on préfèrerait échapper. Alors, comment l’accepter tel qu’il est, ou, si l’on est fâché ou « anti », se réconcilier avec l’art contemporain?